Histoires de Collectionneurs
| | Christian Dior a souvent été associé au XVIIIe siècle, comme ici en 2011 lors de cette exposition au musée Pouchkine de Moscou, avec du mobilier de la Galerie Kraemer.
Christian Dior has often been associated with the 18th century, as here in 2011 during this exhibition at the Pushkin Museum in Moscow, with furniture from the Galerie Kraemer.
| | Christian Dior, un habitué de la Galerie Kraemer et un amoureux du 18e siècle.
| | La première fois que Christian Dior est venu à la galerie, il cherchait deux grands meubles. Il en est ressorti après avoir acheté une petite console et un vase tellement grand qu’il ne pouvait même pas le poser dessus !
Le début amusant d’une agréable complicité avec la famille Kraemer, réunis par la même passion du XVIIIe siècle.
| | Dans son salon, Christian Dior, un esthète habitué de la Galerie.
Sur la cheminée, une paire de candélabres presque semblable à celle qui se trouve actuellement dans la Galerie Kraemer. (Photo ci-dessous)
Christian Dior in his living room, an esthete regular at the Galerie Kraemer.
On the fireplace, a pair of candelabras almost similar to the one currently in the Galerie Kraemer.(Picture below)
| | Ces candélabres Louis XVI, très similaires à ceux figurant à côté de Monsieur Dior, sont inspirés d’un dessin de l’ornemaniste Delafosse.
These Louis XVI candelabras, very similar to those appearing next to Monsieur Dior, are inspired by a drawing by the ornamentalist Delafosse.
| | D’un hôtel particulier à l’autre du 8ème arrondissement de Paris.
Habitué de la Galerie Kraemer, Christian Dior collectionnait les meubles du XVIIIe siècle.
Cette passion datant de l’enfance devient une réelle source d’inspiration tout le long de sa carrière.
Dès 1946, il investit un hôtel particulier au 30 avenue Montaigne, dont la façade rappelle les débuts du néoclassicisme. Christian Dior en parlait comme “d’un extraordinaire refuge du merveilleux”.
La même année 1946, la Galerie Kraemer reprenait son envol dans un autre hôtel particulier, celui du 43 rue de Monceau. À l’époque, Raymond Kraemer disait : “Même s’il ne devait plus y avoir qu’un ou deux meubles dans chaque pièce, ils seraient d’exception”.
C’est avec la même exigence que Christian Dior confie la décoration du 30 avenue Montaigne à Christian Bérard, qui orne l’intérieur de boiseries moulurées et de mobilier du XVIIIe siècle.
Un style préservé au fil des décennies et que l’on retrouve dans la boutique historique maintes fois actualisée.
La chaise Louis XVI à dossier en forme de médaillon ovale reste aujourd’hui encore un emblème charismatique de la maison Dior dans le monde.
Guidé par sa passion du XVIIIe siècle, le couturier s'inspire au début de sa carrière des robes de Marie-Antoinette.
C’est ainsi qu’il a révolutionné la mode de la fin des années 1940.
On disait de lui “qu'il créa une césure dans l'histoire de la mode avec le retour à une féminité triomphante, celle du XVIIIe siècle, du Second Empire et de la Belle Epoque.
Monsieur Dior recompose la femme comme une princesse”.
Nous nous souvenons de ce destin parallèle à la sortie de la seconde guerre mondiale : Alors que la maison Kraemer redevenait une institution de l’art du XVIIIe siècle, Christian Dior dotait sa maison de couture d’une atmosphère évoquant aussi celle du siècle des lumières, créant ainsi une partie de son identité.
| | Louis XVI chair with oval medallion by Georges Jacob from the Galerie Kraemer.
Chaise Louis XVI à médaillon ovale par Georges Jacob en provenance de la Galerie Kraemer.
| | La mode et l’art du XVIIIe siècle, une même quête vers la perfection
En constante évolution, le mobilier du XVIIIe siècle a construit sa renommée grâce aux talents des ébénistes de l’époque et à l’exigence de leurs clients.
André-Charles Boulle, BVRB, Oeben, Carlin, Riesener, Jacob.
Tous avaient ce désir de renouvellement permanent et une recherche de la perfection lors des époques Louis XIV, Louis XV et Louis XVI.
Leurs clients étaient bien souvent les princesses et les princes, les personnalités issues des familles royales ou de leur cour : de véritables “stars” de l’époque pour lesquelles les grands ébénistes ont dessiné et créé des chefs-d’œuvre.
Parfois, certaines maisons n’ont presque été meublées que par un seul ébéniste privilégié.
Une philosophie que l’on retrouve aujourd’hui et depuis longtemps chez les grands génies de la mode, Christian Dior en tête, qui a puisé son inspiration dans le siècle des lumières.
À son époque, pour Christian Dior, les princesses s’appellaient Olivia de Havilland, Rita Hayworth, Ava Gardner, Marilyn Monroe, Lauren Bacall, ou Liz Taylor. On disait même que Marlène Dietrich ne portait que du Dior.
Guidé par l’exigence de ses clientes et clients, Christian Dior savait s'imprégner et mélanger avec talent le meilleur de chaque monde et de chaque époque, à commencer par le XVIIIe siècle.
Devenant lui-même une source d'inspiration pour les nouvelles générations.
| | Christian Dior, a regular at the Galerie Kraemer and a lover of the 18th century.
| | The first time Christian Dior came to the gallery, he was looking for two large pieces of furniture. He came out after buying a small console and a vase so big that he couldn't even put it on top!
The amusing start of a pleasant bond with the Kraemer family, brought together by the same passion for the 18th century.
| | From one private mansion to another in the 8th arrondissement of Paris.
A regular at the Galerie Kraemer, Christian Dior collected 18th century furniture.
This passion dating from childhood became a real source of inspiration throughout his career.
In 1946, he took over a private Townhouse at 30 avenue Montaigne, whose facade recalls the beginnings of neoclassicism. Christian Dior hoped for “a wonderful refuge”.
The same year, 1946, the Galerie Kraemer took off again in another private Townhouse, that of 43 rue de Monceau. At the time, Raymond Kraemer said: “Even if there were to be only one or two pieces of furniture in each room, they would be exceptional.”
It was with the same high standards that Christian Dior entrusted the decoration of 30 avenue Montaigne to Christian Bérard, who adorned the interior with molded woodwork and 18th century furniture.
A style preserved over the decades and found in the historic store, which has been updated many times.
The Louis XVI chair with a backrest in the shape of an oval medallion still remains a charismatic emblem of the house of Dior throughout the world today.
Guided by his passion for the 18th century, the couturier was inspired at the start of his career by the dresses of Marie-Antoinette.
This is how he revolutionized fashion in the late 1940s.
It was said of him “that he created a break in the history of fashion with the return to a triumphant femininity, that of the 18th century, the Second Empire and the Belle Epoque.
Monsieur Dior recomposes the woman like a princess”.
We remember this parallel destiny at the end of the Second World War: While the Kraemer house was once again becoming an institution of 18th century art, Christian Dior endowed his fashion house with an atmosphere also evoking that of the Age of Enlightenment, creating part of its identity.
| | Boutique Dior, avenue Montaigne. Paris.
| | 18th century fashion and art, the same quest for perfection
Constantly evolving, 18th century furniture built its reputation thanks to the talents of the cabinetmakers of the time and the demands of their clients.
André-Charles Boulle, BVRB, Oeben, Carlin, Riesener, Jacob.
They all had this desire for permanent renewal and a search for perfection during the Louis XIV, Louis XV and Louis XVI eras.
Their clients were often princesses and princes, personalities from royal families or their courts: real “stars” of the time for whom the great cabinetmakers designed and created masterpieces.
Sometimes, some houses have almost only been furnished by a single privileged cabinetmaker.
A philosophy that we find today and for a long time among the great geniuses of fashion, led by Christian Dior, who drew his inspiration from the Age of Enlightenment.
In his time, for Christian Dior, the princesses were called Olivia de Havilland, Rita Hayworth, Ava Gardner, Marilyn Monroe, Lauren Bacall, or Liz Taylor. It was even said that Marlène Dietrich only wore Dior.
Guided by the demands of his clients, Christian Dior knew how to absorb and skillfully mix the best of each world and each era, starting with the 18th century.
Becoming himself a source of inspiration for new generations.
| | | | | Quand la Galerie Kraemer
s’expose…
| | Exposition “Inspiration Dior”
au musée Pouchkine, Moscou.
(28 avril au 24 juillet 2011).
| | Exposition "inspiration Dior" au musée Pouchkine, Moscou, 2011, avec du mobilier Kraemer.
Exhibition "Dior inspiration" at the Pushkin Museum, Moscow, 2011, with Kraemer furniture.
| | Organisée aux musée des Beaux-Arts Pouchkine de Moscou, l’exposition a été imaginée comme un dialogue entre les plus belles robes créées par Christian Dior et des œuvres d’art contemporaines mais aussi du XVIIIe siècle.
Cette exposition a montré que la haute couture contemporaine occupe une place de plus en plus importante dans les grands musées du monde.
Mais l’idée essentielle est celle du rapport du passé et de l’avenir.
Christian Dior a toujours expliqué qu’il gardait un œil vers le passé pour créer ses collections, s’inspirant des hautes traditions françaises notamment dans l’art.
Pour illustrer la richesse et le style du XVIIIe siècle si chères à la créativité du couturier du 30 avenue Montaigne, le musée Pouchkine a exposé du mobilier de la Galerie Kraemer, comme la fameuse chaise Louis XVI en forme de médaillon si emblématique de la maison Dior.
| | When Galerie Kraemer
is exhibited…
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Dior exhibition
at Pushkin State Museum of Fine Arts in Moscow
(April 28 to July 24, 2011).
Organized at the Pushkin Museum of Fine Arts in Moscow, the exhibition was imagined as a dialogue between the most beautiful dresses created by Christian Dior and contemporary works of art as well as from the 18th century.
This exhibition showed that contemporary haute couture occupies an increasingly important place in the world's major museums.
But the essential idea is that of the relationship between the past and the future.
Christian Dior has always explained that he kept an eye towards the past to create his collections, drawing inspiration from high French traditions, particularly in art.
To illustrate the richness and style of the 18th century so dear to the creativity of the couturier of 30 avenue Montaigne, the Pushkin Museum exhibited furniture from the Kraemer Gallery, such as the famous Louis XVI chair in the shape of a medallion so emblematic of the house of Dior .
| | | | | Depuis 1875, Kraemer transmet
son goût du beau et du rare à tous les collectionneurs de la planète.
Visitez notre Hôtel Particulier et laissez-vous guider par l’esprit des Kraemer.
Ouverte à tous, la Galerie du 43 rue de Monceau, se parcourt à travers ses salons dans lesquels la passion de l’Art se partage avec toute une famille.
Since 1875, Kraemer has been imparting
its taste for beauty and rarity to collectors all over the planet.
Visit our Private Mansion and let yourself be guided by the spirit of the Kraemer family.
Open to all, the Gallery at 43 rue de Monceau can be explored through their lounges where the passion for Art is shared with an entire family.
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