43 rue de monceau, Paris 8e
| | Tous nos meilleurs vœux pour l’année 2025 !
| | La Galerie Kraemer
existe depuis 1875.
| | 2025
est donc une année marquante et exceptionnelle.
| | 150 ANS
DE LA GALERIE KRAEMER.
| | | | | All our best wishes for 2025!
| | Galerie Kraemer established in 1875.
| | This makes 2025 a landmark,
an exceptional year.
GALERIE KRAEMER IS CELEBRATING
ITS 150TH ANNIVERSARY!
| | | | | 150 ans, c’est un jalon essentiel dans l’histoire d’une maison familiale...
Fondée en 1875 par nos arrière-arrière-grands-parents, la Galerie Kraemer s’est immédiatement consacrée à l’excellence du mobilier du XVIIIe siècle.
Aujourd’hui, elle est la plus ancienne galerie d’art spécialisée dans ce domaine.
| | UN HÉRITAGE EXCEPTIONNEL
Depuis sa création,
quel chemin parcouru !
Vers 1870, nos arrières-arrières-grands-parents quittent l’Alsace pour rester français après l’annexion de cette région par les prussiens, et fondent à Paris la Galerie en 1875, en se spécialisant déjà dans le mobilier du XVIIIe siècle.
Les meubles ayant appartenu à Marie-Antoinette
n’avaient pas encore 100 ans !
Pour ces 150 ans d’histoire familiale, quelques souvenirs
et anecdotes nous viennent à l’esprit...
| | Raymond Kraemer et une partie de sa famille en 1937.
| | L’installation à Paris de Lucien (1855-1937) et de son épouse marque un tournant décisif.
Dès avant 1900, les plus importants collectionneurs, comme la famille Rothschild, figuraient déjà parmi notre clientèle, partageant notre passion pour les objets d’art d’exception.
Il connut le développement de l’électricité, de l’automobile, et les périodes appelées « la Belle Époque », les « Années folles » ainsi que l’évolution du marché de l’art dont Paris était la capitale.
Lucien Kraemer, avait un fort accent alsacien en arrivant à Paris.
Il réussit à s’en affranchir tout en prenant des cours d’anglais au moment où éclata la crise de Wall Street de 1929, qui a frappé la France deux ans après.
Cependant, nous ne savons pas comment il communiquait avant avec ses clients américains, dont certains noms résonnent encore dans nos mémoires. Les Rockefeller, les Vanderbilt…
En revanche, nous pensons que les clients russes d’avant la révolution bolchévique de 1917 parlaient français.
Raymond Kraemer (1892-1965), le fils de Lucien, un professionnel très respecté, aimait écrire des poèmes et même des slogans publicitaires.
Ce qu’il fit notamment dans les années 1960, pour un ami et client, Paul Derval : un grand collectionneur, dans son merveilleux hôtel particulier du bas de l’avenue Foch, mais aussi une personnalité très connue pour être le propriétaire des Folies Bergères, l’une des salles de spectacle les plus renommées de Paris.
Philippe Kraemer (1928-2011), le fils de Raymond, était doté d’un humour très apprécié par ses clients.
Mais il eut aussi et surtout un parcours remarquable, salué par le conservateur emblématique du château de Versailles Gérald Van Der Kemp, qui en lui remettant les insignes d’officier de la Légion d’Honneur lui dit : « Cher Philippe, vous êtes l’honneur de notre pays ».
Il évoquait les nombreuses actions de mécénats artistiques et culturels, mais aussi toute la partie de sa vie consacrée à aider ceux qui n’avaient pas la chance de vivre aussi bien que lui.
| | UNE HISTOIRE MARQUÉE PAR LES ÉPREUVES
ET PORTÉE PAR DE BELLES RÉUSSITES
Les deux guerres mondiales ont profondément marqué notre parcours.
La guerre de 1914-1918
Raymond effectua un long service militaire.
Il fut appelé sous les drapeaux dès 1912 et démobilisé en 1919.
La Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle la famille a subi non seulement le pillage de la maison par les nazis, l’exil dans le midi de la France en « zone libre » en 1940, puis l'occupation italienne de 1942 à 1943 et ensuite la clandestinité dans la Creuse en 1944, mais surtout des pertes au sein de la famille.
Si bien que Raymond Kraemer se promit ensuite de ne plus jamais se faire de soucis pour les petites choses. Son épouse Simone, durant toute sa vie, lorsqu’il dérogeait à cette règle, lui rappelait cette sagesse qui l’aidait à relativiser les éventuels soucis.
| | La renaissance de la Galerie commença dès la fin de l’année 1944
grâce à Philippe et à son père Raymond qui ont mis au moins une quinzaine d’années, jusqu’au début des années 1960, pour redonner à la maison le lustre qu’elle avait avant-guerre.
Ensuite avec Olivier et Laurent, qui tout jeunes ne se sont jamais posé la question d’exercer une autre activité tellement l’art était évident pour eux, et qui sont aujourd’hui fiers de la nouvelle génération active et entreprenante.
Sandra, Mikael et Alain, eux aussi passionnés par le XVIIIe siècle et qui depuis une dizaine d’années ont même sublimé les murs de la Galerie d’œuvres modernes et contemporaines, en les mariant à merveille avec les plus grandes réalisations du siècle des lumières.
| | SIX GÉNÉRATIONS PASSIONNÉES
Depuis 150 ans, six générations enthousiastes se sont succédées
pour transmettre et enrichir cet héritage unique.
Aujourd’hui, la Galerie Kraemer poursuit cette aventure en s’ouvrant aussi à l’art moderne et contemporain, tout en restant fidèle à son amour pour le XVIIIe siècle.
À chaque génération, ce métier a procuré à la famille de grandes satisfactions.
Évidemment lors des rencontres avec les gens les plus connus de la planète, qui bien souvent ont commencé à acheter simplement pour se meubler, et qui très vite sont devenus des collectionneurs passionnés.
C’est aussi un grand plaisir chaque jour pour nous, d’accompagner les visiteurs et amateurs pour lesquels l’acquisition d’œuvres d’art est un réel effort.
Nous apprécions aussi nos visites régulières chez les artisans et les restaurateurs, qui, à l’autre bout de la chaîne, partagent les mêmes plaisirs avec les objets d’art.
Déjà très connus à l’époque, les fondateurs de la Galerie auraient plaisir à voir le nombre de musées qui ont acquis ou ont reçu en donation des meubles passés par la rue de Monceau.
Ces mêmes arrière-arrière-grands-parents ou arrière-grands-parents seraient certainement aussi heureux de voir que nous retrouvons et souvent rachetons aussi, au fil des générations, des objets d’arts qu’ils avaient vendus à leur époque.
| | UN GRAND MERCI
Nous souhaitons exprimer nos remerciements
à tous ceux qui ont contribué à écrire cette histoire :
- Nos clients depuis plusieurs générations, ainsi que nos visiteurs.
- Les conservateurs de musées qui subliment notre patrimoine.
- Les décorateurs et architectes d’intérieur, dont la créativité participe à notre renommée.
- Les experts, chercheurs et réparateurs dont les compétences sont appréciables.
| | | | | À BIENTÔT
AU 43, RUE DE MONCEAU
La Galerie Kraemer,
qui continue d’écrire son histoire entre tradition et modernité,
est désormais ouverte chaque jour
pour partager avec vous la beauté et la rareté des objets d’art.
| | Rashid Johnson (né en 1977), Sunshine, 2014.
Georges Jacob, deux fauteuils, Époque Louis XVI. | | Depuis 1875, Kraemer transmet
son goût du beau et du rare à tous les collectionneurs de la planète.
Visitez notre Hôtel Particulier et laissez-vous guider par l’esprit des Kraemer.
Ouverte à tous, la Galerie du 43 rue de Monceau, se parcourt à travers ses salons dans lesquels la passion de l’Art se partage avec toute une famille.
Since 1875, Kraemer has been imparting
its taste for beauty and rarity to collectors all over the planet.
Visit our Private Mansion and let yourself be guided by the spirit of the Kraemer family.
Open to all, the Gallery at 43 rue de Monceau can be explored through their lounges where the passion for Art is shared with an entire family.
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