Facade Musée Nissim de Camondo
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Un lien particulier avec le Musée Nissim de Camondo

À partir de 1985, grâce à l’action de nombreux mécènes,
dont la famille Kraemer, la restauration des principaux salons est menée à bien, tandis que l’État restaure le bâtiment.

L’ouverture du musée Nissim de Camondo en 1936

Le travail se poursuit principalement dans les espaces de service et les communs : les cuisines ont été ouvertes au public en 1999 et l’appartement de Nissim de Camondo, en 2004.
Jusqu’alors inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques, l’hôtel de Camondo a été classé en 2005.

Une longue et belle histoire entre collectionneurs

La Galerie Kraemer entretient une relation particulière avec le Musée Camondo.

Cette célèbre famille de collectionneurs d’art était des voisins, clients et amis.

Si bien que nous avions été honorés et émus de leur écrire ces quelques mots :

Chère famille Camondo,

Nos deux familles se sont rencontrées au début du XXe siècle.
Nous sommes plus que des voisins du 43 et du 63 rue de Monceau à Paris.
Des liens amicaux entre collectionneurs et antiquaires se sont tissés.
Votre famille, ainsi que nos arrière-arrière-grands-parents, arrière-grands-parents et grands-parents ont inspiré et créé un art de vivre devenu, depuis, légendaire.
Merci d’avoir perpétué vos traditions ancestrales de générosité et d’humanité, où que vous ayez séjourné.
Merci d’avoir été de grands mécènes pour la France et l’art français.
Merci d’avoir été la référence de grands collectionneurs de votre époque jusqu’à la nôtre.
Merci, plus humblement, d’avoir contribué à l’ascension de la Galerie Kraemer, qui est très honorée aujourd’hui de participer à la restauration de votre si belle demeure.

Merci les Camondo.

La famille Kraemer.

Le Comité pour Camondo

Créé en 1985 par des mécènes, le Comité a permis la restauration de plusieurs pièces et salons afin que la Maison des Camondo retrouve son lustre d’antan.

La famille Kraemer a notamment participé à la rénovation des cuisines et des salles de bains du musée Nissim de Camondo, qui témoignent du fonctionnement d’une grande demeure parisienne des années 1900.

Plaque Galerie Kraemer

L’apport de la famille, d’objets symboliques dans le musée Camondo

Regrettant que rien dans le musée n’indiquait au visiteur l’origine juive des Camondo, nous nous sommes procurés dans une vente deux livres de prières qui furent jadis la propriété des Camondo : un livre pour Rosh Hachana et un pour Yom Kippour, édités en 1836.

On y distingue en lettres hébraïques et latines le nom d’Abraham Salomon Kamondo.

Ces livres figurent aujourd’hui dans la salle du souvenir, aux côtés des photos de famille, et rappellent aux visiteurs pourquoi la famille Camondo s’est éteinte à Auschwitz.