Les actualités de la Galerie Kraemer
HISTOIRES DE COLLECTIONNEURS
Camondo et Kraemer, une longue et belle histoire entre collectionneurs
Un lien particulier avec le Musée Nissim de Camondo
HISTOIRES DE COLLECTIONNEURS
Christian Dior, un habitué de la Galerie Kraemer et un amoureux du 18e siècle.
La première fois que Christian Dior est venu à la galerie, il cherchait deux grands meubles. Il en est ressorti après avoir acheté une petite console et un vase tellement grand qu’il ne pouvait même pas le poser dessus !
HISTOIRES DE COLLECTIONNEURS
« Pour le XVIIIe siècle de grande qualité, la Galerie Kraemer est ma préférée »
Karl Lagerfeld
Karl Lagerfeld, un grand amateur du XVIIIe siècle.
Le célèbre styliste était un passionné de décoration: une autre façon d’exprimer sa créativité.
150 ans de la Galerie Kraemer
à travers les époques
La maison Kraemer est toujours très discrète, même si elle regorge d’anecdotes depuis 1875. En voici une que nous dévoilons…
J.Paul Getty Museum, Los Angeles.
La Bourse de jeu
aux armes de la ville de Paris
Une relation privilégiée
Pour célébrer une relation privilégiée entre le J.Paul Getty Museum et notre Galerie, la famille Kraemer a offert au musée de Los Angeles cette bourse de jeu du XVIIIe siècle aux armes de la ville de Paris, en velours de soie brodé et fils d’argent.
Une tradition royale
Il était d’usage que les rois de France offrent une bourse à leurs connaissances, bien souvent le 1er janvier.
Ces précieuses bourses, ornées des armoiries de leur propriétaire, étaient parfois remplies de jetons ou de pièces et utilisées pour les jeux de hasard.
Les bourses de jeu étaient également offertes par le roi ou son entourage pour des évènements particuliers, comme un mariage.
De nombreuses anecdotes remontent autour de ces bourses de jeu, tant elles reflètent les modes de vie de l’aristocratie de l’époque.
Ainsi, Marie Leczinska, princesse de Pologne, reine de France et de Navarre possédait des bourses de jeu aux armes de la France et de la Pologne. Elle consacrait une grande partie de son temps à jouer, notamment à la cavagnole, et avait même accumulé quelques dettes de jeu, épongées par son père Stanislas et parfois par Louis XV lui-même.
Bourse de jeu au J.Paul Getty Museum,
Don Kraemer
Le soir / Dame de Qualité jouant aux Cartes
Anonyme , Graveur
Mariette, Jean , Editeur
17e-18e siècle
Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Henry Ford II,
grand industriel et passionné d’art du XVIIIe siècle.
Un samedi soir, dans les années 1960, vers 18 heures, alors que Philippe et Françoise Kraemer sortaient pour aller au cinéma sur les Champs-Élysées, ils voient un homme qui tournait autour de leur voiture, une Ford.
Il se présente : Henry Ford II. “ Je ne connais pas le modèle européen de la Zodiac ”.
Ford s’apprêtait à appuyer sur le bouton de sonnerie d’ouverture de la porte de la galerie du 43, rue de Monceau.
Évidemment, le couple Kraemer n’est pas allé voir ce soir-là le film avec Brigitte Bardot, et lors de la visite de l’Hôtel particulier, Monsieur Ford s’est intéressé à plusieurs meubles et objets importants de la Galerie.
Il faut savoir que nous étions dans les années 1960 : La maison se reconstruisait après les spoliations de la guerre, et les objets majeurs étaient notre meilleure publicité.
Philippe lui dit : “ c’est peut-être suffisant pour aujourd’hui ”, après son intérêt d’achat insistant pour de nombreux meubles importants.
Henry Ford trouva que c’était un argument commercial extraordinaire de dire cela !
Il proposa immédiatement à Philippe, après avoir acheté ces meubles, sièges et objets, de l’engager pour venir travailler avec lui aux États-Unis, à la direction du constructeur automobile !
Philippe Kraemer préféra devenir au côté de son père Raymond un des grands antiquaires de son époque.
vase pot-pourri du XVIIIème siècle
en porcelaine blanche de Chine,
acquis chez Kraemer par Henry Ford II
dans les années 1960
aujourd’hui au J.Paul Getty Museum
Henry Ford II en 1968 devant la Ford GT40
(@Crédit Photo FORD)
La Ford Zodiac
Jayne Wrightsman,
grande mécène du
Metropolitan Museum of Art de New York
Jayne Wrightsman, toujours élégante et raffinée, venait régulièrement nous rendre visite dans notre hôtel particulier à chacun de ses passages à Paris, à chaque fois avec beaucoup de gentillesse, pour agrandir sa collection.
Le MET a reçu de Charles et Jayne Wrightsman le fleuron de ses collections de mobilier du XVIIIe siècle.
Sur la photo de droite, un magnifique vase monté en lampe et aujourd’hui présenté dans les collections du Metropolitan Museum of Art.
La paire de vases fut acquise chez nous par Consuelo Vanderbilt Balsan, puis par le couple Wrightsman avant de rejoindre les collections de cette célèbre institution.
Jayne Wrightsman était une grande dame, ainsi qu’une cliente fidèle de notre Galerie, jusqu’à sa disparition en 2019.
Quand la Galerie Kraemer s’expose…
Exposition “Inspiration Dior” au musée Pouchkine, Moscou.
(28 avril au 24 juillet 2011).
Organisée aux musée des Beaux-Arts Pouchkine de Moscou, l’exposition a été imaginée comme un dialogue entre les plus belles robes créées par Christian Dior et des œuvres d’art contemporaines mais aussi du XVIIIe siècle.
Cette exposition a montré que la haute couture contemporaine occupe une place de plus en plus importante dans les grands musées du monde.
Mais l’idée essentielle est celle du rapport du passé et de l’avenir.
Christian Dior a toujours expliqué qu’il gardait un œil vers le passé pour créer ses collections, s’inspirant des hautes traditions françaises notamment dans l’art.
Pour illustrer la richesse et le style du XVIIIe siècle si chères à la créativité du couturier du 30 avenue Montaigne, le musée Pouchkine a exposé du mobilier de la Galerie Kraemer, comme la fameuse chaise Louis XVI en forme de médaillon si emblématique de la maison Dior.
Photo : Vue de l’exposition « inspiration Dior » au musée Pouchkine, Moscou, 2011, mobilier Kraemer..